mardi 23 juin 2015

Le Kenya...à côté!

Cambiamenti


Passo la frontiera ed é tutta un'altra storia!
Innanzitutto in Etiopia ero nel 2007 e arrivo in Kenya nel 2015 e poi passo la frontiera etiope alle 9 ma in Kenya sono le 15h! Eh già il calendario etiope è speciale, entrano nel 2008 il prossimo 11 o 12 settembre..hanno festeggiato l'entrata nel nuovo millennio meno di 8 anni fa il che significa che ho solo 24 anni!
Anche l'orologio etiope è speciale perché iniziano a contare le ore dalle 6 quindi alle 7 di mattina è l'una e a mezzogiorno sono le 6! Insomma anche se la logica dietro è comprensibile è un casino...gli etiopi fanno gli anglosassoni d'africa ostili ad ogni omogenizzazione dei sistemi di misura.
Ma i cambiamenti non sono finiti qui. Nonstante Moyale, la città di frontiera, sia molto più sviluppata lato etiope, sono tanti i segnali che indicano che il Kenya è di qualche anno avanti l'Etiopia e non solo grazie al calendario.
L'acqua esce piú facilmente dai rubinetti senza bisogno del secchio e della brocca, di consequenza diminuiscono quasi a scomparire i mitici bidoni gialli da 25 litri per l'acqua visti su tante schiene femminili etiopi, ritrovo gli spazzolini da denti a rimpiazzare i ceppetti di legno perennemmente in bocca (se non occupata a mangiare khat), valigie e zaini gonfi invece che buste di plastica semivuote come bagagli e prodotti industriali per i capelli al posto del burro. Con piacere incontro tanti piú anziani e bimbi in uniforme o negli scuolabus. Molti più cellulari alla moda, più cemento, più scarpe e anche più immondizia...la busta di plastica non si ricicla piú. Insomma un'Africa un po' più incantata dall'occidente ma con ancora, al nord, le coloratissime tribu turkana e samburu...spesso in lotta!

Moi, pasteque


Désolée mais j'ai pas de photos des tribus du nord du kenya...j'étais trop occupée à essayer de pas me faire éjecter par la fenêtre du bus. On m'avait déjà prévenue en Éthiopie que la route entre Moyale et le centre du Kenya était bumpy mais à Moyale j'ai su que grâce à la nouvelle route chinoise le voyage était bien plus rapide. Je décide quand même de couper mon parcours pour aller au mont kenya en 2 car rapide ne veut pas forcément dire confortable donc ce serait Moyale-Marsabit puis Marsabit-Nanyuki. Départ des bus-camion au decors superkitch à 5h de Moyale pour être (eux) à Nairobi à 21h...c'est la course folle!!! La route chinoise n'est beaucoup plus qu' une piste consolidée et pas finie donc souvent on roule à côté de la route chinoise à une vitesse pas possible, il faut constamment se tenir au siege devant et en tous cas au fond du bus on fait de saut de 50cm! Je me suis sentie comme une pastèque au fond d'un camion...je compatis chères pastèques! Les seuls moments agréables pour nos dos et nos fesses (pour le reste ca allait car la vue était pas mal!) étaient les contrôles de la police (au moins 15!) car on était à l'arrêt.
Mais bon, ça y est, je suis bien arrivée en vie et le mont Kenya m'attendait...au loin!

Da lontano


Il monte Kenya con i suoi 5199m e la sua medaglia d'argento come secondo monte africano piu alto, se la tira un po'! Innanzitutto dorme di giorno ed è sveglio di notte : alle 9 di mattina si mette sotto la sua copertina di nuvole e non si degna si scoprirsi prima della 18. Poi, per farsi avvicinare sono almeno 250 dollari al giorno! Da sola per un giorno la tariffa folle è di 360 dollari! Caro monte, ti vedró da lontano. Faccio quindi un giro alternativo in una riserva ai piedi del monte Kenya da dove si vede il monte, si arriva a delle grotte mau mau (ennesima grotta dove ci si nasconde da qualcosa durante un periodo di lotta o persecuzione..questa è veramente misera) e ci sono animali...tra cui elefanti! Allora, nell'ordine ho potuto ammirare: una bella merda di elefante, donne in cerca illegale di legna da ardere, donne cariche di legna raccolta illegalmente, pecore al pascolo illegalmente, vacche al pascolo illegalmente, pastori illegali e un coniglio! Bella comunque la vista e simpatica la guida (finalmente uno che non mi chiede di sposarlo e portarlo in europa!) che in mancanza di animali mi parla del Kenya e la sua vertiginosa crescita demografica, della longevità dei keniani, del signor Del Monte, della colonia italiana di Malindi e di come tutte le vacche allevate in kenya arrivino in europa...mah, non credo di aver mai mangiato una bistecca keniota (lui pensa che noi le vacche non ce le abbiamo affatto!) ma sicuramente i grandi gruppi alimentari usano vacche africane.
Finita la passeggiata torniamo in città, passando e ripassando dall'equatore, col monte Kenya che nel frattempo ha iniziato a sonnecchiare.



En fuite...des park fees


L' étape suivante est la rift valley avec ses beaux lacs et ses parcs naturels...mais qui dit parc dit...park fee. Or, le kenya est blindé de parcs avec des tarifs démesurées pour un voyageur low cost..80 dollars par jour! En plus, souvent il est possible d'y accéder seulement en voiture et donc pour mes poches ca veut dire au moins 100 dollars de plus. Je décide donc de me balader dans le bush à côté du lac nakuru (sympa même si aucuns flamands rose ni rhinocéros est échappé du parc ce jour là pour venir me voir) et puis..en fuite vers Naivasha! Au lac Naivasha je trouve beaucoup de hippos et fish eagles et des milliards de roses dans des milliers de serres dans lesquelles toute la population autour du lac travaille..roses qui vont toutes partir chez nous bien sur...les africans ont encore du mal à comprendre ce qu'on peut faire avec ça compte tenu le prix que ça coute! Je crois qu'offrir une poule reste plus populaire qu'offrir une rose.
À côté du lac il y a aussi le hell's gate national park qui, unbelivable!, coute que 30 dollars la journée, accessible à velo et sans obligation d'être avec un guide! Top top cool! Je choisi mon velo parmi les 15 proposés par 15 mecs differents et puis je pédale dans le magnifique parc de bon matin avec presque zero humains mais beaucoup de gnu, waterbuck, phacochers (ou cochon africain) zèbres (ou âne à rayures) antilopes (de type différent mais je ne suis pas encore au point sur les noms) et giraffes! La route est très panoramique, heureusement pas trop défoncée et amène aux gorges de tomb raider et...à la centrale géothermique! Oui, elle est dans le parc et elle est beaucoup plus productive en terme d'argent que ce petit joli parc pas cher! J'ai refusé l'aide (20$) du guide masai pour marcher 40 min dans les gorges car "sorry but I'm a low budget traveller" (et t'es pas mal cher mon cher) mais pas l'invitation à jouer aux dames avec les bouchons des bouteilles d'eau..partie perdue, pas de passage en voiture pour retourner au gate mais c'est pas grave, c'est bien agréable de pédaler.
Au gate, unbelivable! (encore une fois), je rencontre la première voyageuse indépendante (j'aime pas trop le mot backpacker car j'aime pas être définie sur la base de mon sac à dos, je le deteste souvent mon sac à dos, je préférerais sans doute me balader sur cette jolie planète avec un beau sac à main en cuir nat et nin ou sabrina!)  de cette étape africaine. Oui car depuis mon arrivée en Éthiopie j'avais juste croisé et vite perdu 3 japonais au poste frontalier...perdus sans trop de regrets car un des 3 était pas mal bizarre: pendant l'attente "le systeme informatique ne marche pas revenez demain+la pause déjeuner du bureau immigration+ah le système ca remarche+ops coupure elec+là c'est bon" pour avoir le tampon de sortie..il faisait du golf imaginaire!!
Donc pas trop de voyageurs indépendants, que des voyageurs luxe/agence de voyage avec leur 4x4 et leur lodge en colline à 15km de la ville. Pas de touristes dans les matatu (=même concept que les minibus jamaïcains que vous connaissez déjà) ni dans les bouiboui ni dans les hôtels/camping pas chers. Ok, l'Éthiopie n'est pas le plus touristique des pays africains et le tourisme au kenya est en chute à cause des attaques terroristes mais je ne pensais pas me retrouver à être la seule guest dans un camping à naivasha ou la seule m'zungo (= farengi) à se balader en ville. Mais non, je ne suis pas la seule à me déplacer, manger et dormir comme les africains, il y en a au moins une autre, seule dans un camping vide, qui du Cap est arrivèe au kenya et qui va visiter sur le velo loué à 4$ le parc kényan le moins cher!
Le lendemain, encore dans un cadre de movie (out of africa cette fois) je vais sur une petite ile sur le lac (crescent island) avec pleins d'animaux et giraffes (mes préférées!!), vue magnifique et en mode walking safari!...marcher à 2 m d'une giraffe et 20m d'un buffle (protégée par un guide avec..une canne!)..ça c'est un luxe!
Je décide que pour l'instant c'est bon, j'ai vu assez d'animaux au kenya et donc je peux fuir aussi des park fee du Masai Mara (Le Safari must do du kenya).












Heading to Uganda tra tè e tilapie


Continuo il mio giro alternativo del kenya in rotta verso l'Uganda. "Where are you heading to?" è la classica domanda da parcheggio di matatu e quando sei arrivata a destinazione i trova-passeggeri sembrano proprio non volere capire che sono arrivata, non siate troppo delusi ma non ci rivediamo prima di 2 giorni.
Prima tappa, dopo 3 ore di strada e 4 in attesa che i 2 matatu consecutivi si riempiano, a Kericho, la città del tè. Immense verdissime sconfinate distese di tè con efficienti raccoglitori manuali a lavoro. La maggior parte del tè farà la stessa fine delle vacche, la frutta in barattolo e le rose...in bella mostra nei nostri negozi e supermercati!
Seconda tappa al lago Victoria, Kisumo. E chi dice lago dice tilapia! Il lago è frequentatissimo grazie alla presenza dell'autolavaggio ufficiale cittadino e di un sacco di ristoranti di pesce. Tutti uguali, tutti con donne che t'invitino ad entrare con plateali gesti come se volessero gettare un'esca per accaparrarsi i clienti. Scelgo la prima che mi tira l'esca, scelgo il mio pesce e me lo pappo..a fatica! Si perchè mangiare un pesce intero appena grigliato con le mani è complicato...scotta! E l'ugali (una sorta di polenta di mais senza sapore) che rimpiazza il pane scotta pure lui! Avevo avuto difficoltà anche in Etiopia con l'injeira e senza potere usare la mano destra ma la rimpiango...ugali e tilapia mi danno filo da torcere anche se uso la sinistra! (Ps. No, aspettare che si freddi, non è un'opzione)





Da Kisumo sono passata in Uganda, da dove scrivo, quindi vi lascio. Seguirà, forse, a breve forse, un articolo tematico su varie conversazioni africane...

Baci

Luci


mardi 9 juin 2015

L'Éthiopie : aux roots de l'humanité

Voulez vous faire un voyage en arrière dans le temps? Voulez vous aller à la rencontre de peuples et traditions fascinants?
L'Éthiopie est faite pour vous!

Le première homme était sans doute africain (kenya, tanzanie, afrique de l'ouest c'est pas clair..) et Lucy elle était sans doute éthiopienne! Oui, la Lucy comme Lucy in the sky with diamonds, la Lucy présente en tous nos livres d'histoire, notre petite maman australopithèque est née ici!
Je suis allée la voir ad Addis. Elle est trop mimi!
J'ai aussi fait un petit coucou à Ras Tafari, oui le dieu des rasta jamaïcains est Haile Selaissè et il a été le dernier roi éthiopien. Le jamaïcains qui rêvent de venir en afrique à la recherche de leurs roots ont un seul objectif...l'Éthiopie, la terre de leur dieu...et vous pouvez les trouver tous à Shashemene!
Mais pourquoi chercher à fumer de la marijuana quand on peut mâcher du khat!!! Vous ne connaissez pas le khat?? Le khat c'est la première chose que les éthiopiens m'ont proposé, alors que j'étais arrivée depuis une demi-heure! Le khat en Éthiopie c'est l'Éthiopie, c'est le partage, le farniente, l'échange culturel. Oui, c'est une petite drogue aussi mais c'est difficile d'y croire quand tu vois tous, tous, tous se balader avec leur sachet en plastique noir sous le bras, comme on fait avec les baguettes à Paris, et puis s'assoir à l'ombre, ou dans un bar ou dans un bus (oui, le chauffeur aussi) et manger manger pendant des heures, à l'aide d'une bouteille d'eau, de coca ou de bira et des cacahouètes, ces petites feuilles vertes et fraîches. C'est sans doute l'occupation nationale!
En effet à la fin de la journée les khat addicted n'ont pas l'air fraîche avec leur joues remplis de khat, comme les mineurs de potosí avec les feuille de coca, et l'esprit pas très vif...mais bon, ils ont atteint le...merkana (le nirvana du khat!)
Perso, même si j'ai goûté j'ai pas atteint le merkana...exactement comme en thailande j'avais pas trouvé Bouddha!..j'ai peut-être un problème!
Ah..et les parties moi fraîches du khat...aux chèvres!


L'Etiopia è anche uno dei rari paesi che l'Italia ha colonizzato...sempre se 5 anni di governo possono chiamarsi colonizzazione...e qualcosa qui abbiamo lasciato: dei brutti palazzi in stile mussoliniano, dei ponti, gli spaghetti, dei soldi italiani ormai inutili nascosti sui monti etiopi, delle targe come "yabelo seconda Roma" e tante parole!..piazza, mercato, pasta, sugo e...caramella! Sentirsi chiedere "caramelle" dai bimbetti Mursi (cf. in basso) non ha prezzo!

Sto scrivendo senza capo né coda, in stile flusso di coscienza, metto un po' d'ordine? Nooo, troppo difficile, l'Africa è troppo un mondo a sè, troppe immagini, troppe cose, troppi salti indietro nel tempo...non riesco a fare ordine...continuo col flusso di coscienza, peggio per voi!

L'animale più selvaggio che ho visto in Etiopia era umano...in compenso non ho mai visto cosí tante vacche, pecore, capre e cavalli! Impressionante! No, à dire il vero qualche scimmia, antilopetta, dikdik e nyala li ho visti durante 3 giorni tra le montagne del massivo del Bale, ma sono talmente in minoranza! In ogni caso del trek nei dintorni di Dodola e Dinsho mi porteró a casa, più che i nyala, la scoperta di un Etiopia rurale e accogliente tra caffèlatte con sale (con lo zucchero non lo bevono!), pappette di ortica, pane caldo, case fumose coi vitellini nell'anticamera, tanti bimbetti sorridenti con scuole lontane e tante stelle.
Il sorriso piú bello peró lo trovo a Shanto, vicino Sodo e non sulle montagne del Bale...è quello di Asamino!








Maintenant on peut passer aux hommes et femmes...et là ca devient bien sauvage! Dans la vallè de l'Omo il y a une quantité impressionnante de tribus différentes..je veux les voir toutes! Pour les voir il faut aller aux marchés oú ils se rendent pour leur achats/ventes de la semaine. Je commence avec un marché pas loin de key afer pour voir les Hamer mais...10 min après mon arrivée tout le monde s'en va!...en courant car...pendant une dispute avec la police des Hamer ont tué 2 personnes dans un village à côté où j'étais sensée passer la nuit! Avec mon guide, qui me prend par un bras et commence à courir comme si la fusillade était en cours au marchè, on monte dans...un tuktuk pour rentrer à key afer avec tous les minibus qui nous doublent! C'est lui qui a peur, moi j'ai envie de rigoler et en fait dans le tuktuk on rigole tous! En 8 dans un mini tuktuk pour 4, à grand vitesse pour échapper à des balles qui sont à 20km de nous, en mangent la poussière des minibus en fuite! C'était marrant. Moins marrant c'est quand dans l'aprem j'ai vu défiler beaucoup de camions remplis de militaires armés et pour 3 jour pas de réseau téléphonique (apparemment pour empêcher les communications entre Hamer). Elles ne sont pas très peace&love ces tribus et grâce aux kalachnikov pas chers qui arrivent du kenya c'est facile de tuer des gens! Mais bon, moi j'ai rien fait, j'ai pas essayé de les arrêter comme la police et je ne suis pas en train de construire des méga fermes comme les chinois et donc ca doit passer!
C'est partis!...marché après marché pour voir Ari, Hamer, Bodi, Konso, Borana...











Et les plus impressionants...les Mursi! Pour prendre des photos il faut payer, me faire ridiculiser à cause de mes seins c'est gratuit!

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Insomma, un'umanità incredibile, un viaggio nel tempo e in uno spazio parallelo.
Viaggio che ho fatto...in bus naturalmente! Bus e minibus che definire sovraffolati è poco, con capre e polli stivati ovunque e gli etiopiani che fanno un sacco, troppe, storie per il posto! Voglio quello, no tu mettiti là, là c'ero io..e basta! Tanto tra 10 min ci stanno 20 persone in più e siamo tutti schiacciati..il posto comodo è un mito, il posto è comodo per 5min al massimo, poi sale qualcuno e c'hai solo un terzo di posto!

Ah, ma non ho parlato dell'ultima tribu arrivata in Etiopia...i cinesi!!! Ritrovo la Cina anzi mi scambiano per cinese...i bimbetti che hanno visto solo bianchi cinesi mi chiamano China!! In Etiopia cammini per strada e tutti ti chiamano "You" o "Farengi" e occasionalmente "China"! Tutti i bianchi sono "farengi", è comodo perchè capisci subito quando parlano di te, e per chiamarti,  visto che non sanno come ti chiami..you! You! You! You! You! You! Per fortuna che mi ero abituata al red carpet in Cina...qua stringo mani e scambio sorrisi manco fossi il Papa. E a volte faccio anche piangere qualche bimbetto troppo sensibile al mio pallore!

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Mais j'étais en train de parler des chinois, je reprends. Beaucoup de chinois en Éthiopie pour faire des routes (merci!) mais aussi fermes et autres choses...quel est le produit chinois plus utilisé par les éthiopiens? Les chaussures! Tous tous avec des chaussures en plastique de différents modèles, ballerine pour les femmes, simil-basket pour les hommes, tongs et sandals...mais, les pauvre gens qui habitent là où il fait plus chaud...ont les pieds en feu! :) Eh oui, pas si facile de remplacer les belles chaussures éthiopiennes faites avec les pneus!

Oh la la..je sais plus où j'en suis avec cet article très désordonné...c'est très difficile de raconter l'Afrique..il faut venir ici pour la voir et la vivre un peu pour comprendre, il y a sûrement encore beaucoup des choses à dire sur l'Ethiopie mais j'espère que ca vous suffit et je m'arrête là car je suis déjà au Kenya et..c'est toute une autre histoire!
Je vous laisse avec encore quelques photos...





Baci!

Luci-You