mardi 11 novembre 2014

Pagina bianca





































Come avrete notato, la pagina bianca che avevo lasciato alle mie compagne de viaje é rimasta immacolata!
Mia sorella non ha mai avuto l'intenzione di dirvi un bel niente, Chiara ha solo usato Facebook per postare foto scandalose con panini a base di hot dog che hanno quasi avvelenato Giorgia (se volete, a richiesta la metto anche qua ma poi il blog devo vietarlo ai minori di 14 anni), Gio era l'unica che avrebbe anche scritto qualcosa ma voleva che le altre contribuissero o che le facessi la review dell'articolo...noo oo, primo, IO mi fido ciecamente del contenuto dei tuoi articoli, secondo, ero in vacanza anche dal blog.

En tous cas, ci-dessous un petite resumé semiserio..avec tres peu de mots à moi.

San Pedro d'Atacama (con un po' di Santiago)


"Fredy Taberna avait un carnet à couverture cartonnée dans lequel il notait consciencieusement les merveilles du monde, et celles-ci étaient plus de sept : elles étaient infinies et se multipliaient. Le hasard voulut que nous naissions le même jour du même mois et de la même année, mais séparés par deux mille kilomètres de terre aride, car Fredy était né dans le désert d’Atacama, non loin de la frontière qui sépare le Chili du Pérou, et ce hasard fut une des très nombreuses raisons qui cimentèrent notre amitié.
Un jour, à Santiago, je le vis compter tous les arbres du Parque Forestal et noter dans son carnet que l’allée centrale était bordée de trois cent vingt platanes plus hauts que la cathédrale d’Iquique, qui avaient presque tous des
troncs si gros qu’il était impossible de les entourer de ses bras, et qu’à côté du parc coulait paisiblement le Río Mapocho et que c’était un bonheur de le voir passer sous les vieux ponts de fer.
Quand il me lut ses notes, je lui dis qu’il me semblait absurde de mentionner ces arbres, car Santiago comptait de nombreux parcs avec des platanes aussi hauts ou plus hauts que ceux-ci et que traiter si poétiquement le Río Mapocho, un faible courant d’eaux fangeuses qui charrie des ordures et des animaux crevés, me paraissait disproportionné.
— Tu ne connais pas le nord, c’est pour ça que tu ne comprends pas, répondit Fredy, et il continua à décrire les petits jardins qui conduisent au Cerro Santa Lucía.
Après avoir sursauté au coup de canon qui signale quotidiennement midi à Santiago, nous allâmes boire quelques bières à la Plaza de Armas, car nous avions une de ces énormes soifs que l’on a à vingt ans.
Quelques mois plus tard Fredy me fit découvrir le nord. Son nord. Aride, desséché, mais riche en mémoire et toujours prêt aux miracles. Nous partîmes d’Iquique aux premières lueurs d’un 30 mars et, avant que le soleil (Inti)
s’élève au-dessus des montagnes du levant, la vétuste Land Rover d’un ami nous emportait sur la Panaméricaine, droite et longue comme une aiguille interminable.
À dix heures du matin le désert d’Atacama se montrait dans toute sa resplendissante inclémence, et je compris pourquoi la peau des gens d’Atacama semblait prématurément vieillie, creusée de sillons laissés par le soleil et les vents chargés de salpêtre.
Nous visitâmes des villages fantômes aux maisons parfaitement conservées, leurs pièces bien rangées, les tables et les chaises attendant que les invités, des théâtres ouvriers et des sièges syndicaux prêts pour la prochaine revendication, et des écoles avec leurs tableaux noirs pour y écrire l’histoire qui expliquerait la mort subite des exploitations de nitrate.
— Ici est passé Buenaventura Durruti. Il a dormi dans cette maison. Là il a parlé de la libre association des ouvriers, indique Fredy en me montrant sa propre histoire.
Au crépuscule nous nous arrêtâmes dans un cimetière aux tombes ornées de fleurs en papier desséchées et je crus que c’étaient les célèbres roses d’Atacama. Sur les croix étaient gravés des noms espagnols, aymaras, polonais, italiens, russes, anglais, chinois, serbes, croates, basques, asturiens, juifs, unis par la solitude de la mort etle froid qui s’abat sur le désert dès que le soleil s’enfonce
dans le Pacifique.
Fredy prenait des notes dans son carnet, ou vérifiait l’exactitude de celles qu’il avait déjà prises. Tout près du cimetière nous étendîmes nos sacs de couchage et nous nous mîmes à fumer et à écouter le
silence, le murmure tellurique de millions de pierres qui, réchauffées par le soleil, éclatent imperceptiblement sous la violence du changement de température. Je me rappelle que je m’endormis fatigué d’observer les milliers d’étoiles qui illuminaient la nuit du désert, et qu’à l’aube du 31 mars
mon ami me secoua pour me réveiller.
Les sacs de couchage étaient trempés. Je demandai s’il avait plu, Fredy répondit que oui, il était tombé une pluie douce et fine comme presque tous les 31 mars à Atacama. En me redressant je vis que le désert était rouge, d’un rouge vif, couvert de minuscules fleurs couleur de sang. 
— Les voilà. Les roses du désert, les roses d’Atacama. 
Les plants sont toujours là, sous la terre salée. Les gens d’Atacama les ont vues, et les Incas, les conquistadors espagnols, les soldats de la guerre du Pacifique, les ouvriers du nitrate. Elles sont toujours là et fleurissent une fois par an. À midi, le soleil les aura calcinées, dit Fredy en prenant des notes dans son carnet. 
Ce fut la dernière fois que je vis mon ami Fredy Taberna. Le 16 septembre 1973, trois jours après le coup d’état militaire fasciste, un peloton de soldats le conduisit en rase campagne aux environs d’Iquique. Il pouvait à peine bouger, ils lui avaient cassé plusieurs côtes et un bras, il ne pouvait presque plus ouvrir les yeux car son visage n’était plus qu’un hématome. 
— Pour la dernière fois, vous vous déclarez coupable ? 
demanda un lieutenant du général Arellano Stark, lequel assistait à la scène. 
— Je me déclare coupable d’être un dirigeant étudiant, d’être un militant socialiste et d’avoir lutté pour défendre le gouvernement constitutionnel, répondit Fredy. 
Les militaires l’assassinèrent et enterrèrent son corps dans un endroit secret du désert. Des années plus tard, dans un café de Quito, un autre survivant de l’horreur, Ciro Valle, me raconta que Fredy reçut les balles en chantant à 
pleins poumons La Marseillaise socialiste. 
Vingt-cinq ans ont passé. Neruda a peut-être raison quand il dit : « Nous, ceux d’alors, nous ne sommes plus les mêmes », mais au nom de mon camarade Fredy Taberna je continue de noter les merveilles du monde dans un 
carnet à couverture cartonnée."

Les roses d'Atacama, L. Sepulveda






Santiago


"Solo quiero realizar ante la historia el hecho trascendental que ustedes han realizando, derrotando la soberbia del dinero, la presion y la amenaza; la information deformada, la campaña de terror, de la insidia y la maldad. [...] Juntos, con el esfuerzo de ustedes, vamos a realizar los cambios que Chile reclama y necesita. Vamos a hacer un gobierno revolucionario. La revolucion no implica destruir, sino construir; no implica arrasar, sino edificar; y el pueblo de Chile está preparado para esta gran tarea hora trascendente de nuestra vida"
S. Allende 5/9/1970

"En nombre de los más sagrado interes del pueblo, en nombre de l Patria, los llamo a ustedes para decirles que tengan fe. La historia no se detiene ni con la represion ni con el crimen. Esta es una etapa que sera superada. Este es un momento duro y dificil: es posible que nos aplasten. Pero el mañana sera del pueblo, sera de los trabajadores. La humanidad avanza para la conquista de una vida mejor. [...]
Colocado en un transito historico, pagaré con mi vida la lealtad al pueblo. [...]
¡Viva Chile! ¡Viva el pueblo! ¡Vivan los trabajadores!
Estas son mis ultima palabras y tengo la certeza de que mi sacrificio no serà en vano; tengo la certeza de que, por lo menos, serà una leccíon moral que  castigará la felonia, la cobardia y la traicion."
S. Allende 11/9/1973


Valparaiso



VALPARAISO
qué disparate
eres,
qué loco,
puerto loco,
qué cabeza
con cerros,
desgreñada,
no acabas
de peinarte,
nunca
tuviste
tiempo de vestirte,
siempre
te sorprendió
la vida,
te despertó la muerte,
en camisa,
en largos calzoncillos
con flecos de colores,
desnudo
con un nombre
tatuado en la barriga,
y con sombrero,
te agarró el terremoto,
corriste
enloquecido,
te quebraste las uñas,
se movieron
las aguas y las piedras,
las veredas,
el mar,
la noche,
tú dormída
en tierra,
cansado
de tus navegaciones,
y la tierra,
furiosa,
levantó su oleaje
más tempestuoso
que el vendaval marino,
el polvo
te cubría
los ojos,
las llamas
quemaban tus zapatos,
las sólidas
casas de los banqueros
trepidaban
como heridas ballenas,
mientras arriba
las casas de los pobres
saltaban
al vacio
como aves
prisioneras
que probando las alas
se desploman.
Pronto,
Valparaíso,
marinero,
te olvidas
de las lágrimas,
vuelves
a colgar tus moradas,
a pintar puertas
verdes,
ventanas
amarillas,
todo
lo transformas en nave,
eres
la remendada proa
de un pequeño,
valeroso
navío.
La tempestad corona
con espuma
tus cordeles que cantan
y la luz del océano
hace temblar camisas
y banderas
en tu vacilación indestructible.
Estrella
oscura
eres
de lejos,
en la altura de la costa
resplandeces
y pronto
entregas
tu escondido fuego,
el vaivén
de tus sordos callejones,
el desenfado
de tu movimiento,
la claridad
de tu marinería.
Aquí termino, es esta
oda,
Valparaíso,
tan pequeña
como una camiseta
desvalida,
colgando
en tus ventanas harapientas 
meciéndose
en el viento
del océano,
impregnándose
de todos
los dolores
de tu suelo,
recibiendo
el rocío
de los mares, el beso
del ancho mar colérico
que con toda su fuerza
golpeándose en tu piedra
no pudo
derribarte,
porque en tu pecho austral
están tatuadas
la lucha,
la esperanza,
la solidaridad
y la alegría
como anclas
que resisten
las olas de la tierra.

Ode a Valparaiso, P. Neruda

Puerto Montt/Varas



Aspettando Navimag...






..cavolo, arrivi troppo tardi Navimag...i fiordi cileni saranno per il prossimo viaggio in Cile!..ce ne voliamo a...



Punta Arenas









"Tutto diventava confuso, schianti, tuoni, muggiti, lontre delle paludi, tosse cavernosa, ululati, cenere e ghiacci, foresta, uccelli, pesci, piante, nitriti del piccolo cavallo dell’aurora… Una zampa enorme. Sì, una zampa enorme… grigia, che avanza e avanza fino a schiacciarmi il petto. Ma, all’improvviso, un fulmine! Il bagliore attraversa le praterie un tempo assolate dove i germogli fiorivano e i frutti abbondavano… Il fulmine si propaga, e per un attimo illumina la felice vita passata… Foreste che ondeggiano come una chioma sciolta nella tormenta… Sono il germoglio più tenero, figlio dell’acqua e del vento! Il vento, il vento, che adesso mi squassa e mi disperde nell’aria… Che ne sarà di me? Ritroverò un giorno i rami di un bosco da cui nessun vento potrà strapparmi via? O resterò per sempre tra le raffiche vaganti? I muggiti gutturali, gli ultimi nitriti del cavallo dell’aurora vanno spegnendosi, soffocati dalla cenere… L’ultimo lampo, una frustata di luce, illumina la mia donna… Dalla parete di roccia scivola silenziosamente verso di me, come se volesse accompagnarmi… Sorride con tristezza perché è venuta a dirmi addio… Mi avvicino e le chiedo: “Come sta il bambino?” Con un gesto vago mi risponde che sta bene… Allora il bambino sta bene!… Ma non era morto? Come può stare bene, un morto? Sono vivi? Non era morta anche lei? Mi avvicino e sfioro con le labbra il suo cinereo sorriso… Come sono fredde! Gelide come le praterie all’avanzare dei ghiacci, come germogli morti… Adesso capisco, sta fingendo di essere ancora viva! La sua dolce e gelida carne di donna mente! Cosa vuole da me, se ormai è un cadavere? Lei è solo cenere dopo il fulmine… Mi allontano, ma non so dove andare! Magari qualche raffica di vento eterno mi porterà in altri luoghi dove ritroverò la vita! Ma se rinasco, conserverò la memoria di ciò che ho vissuto? Dovrebbe essere così! Perché altrimenti, sarebbe meglio non resuscitare, poiché l’oblio è l’unica vera morte." 

Tierra del fuego, F. Coloane

Tierra del Fuego


"Tierra del Fuego, Terra del Fuoco. I fuochi si sono spenti. Soltanto le fiamme degli impianti petroliferi innalzano una nuvola nera nel cielo notturno.
Fino al 1619, quando la flotta olandese Schouten e LeMaire doppió il Capo Horn e lo chiamó cosí da Hoorn sullo Zuyder Zee, i cartografi disegnarono la Terra del Fuoco come l'estremità settentrionale dell'Antichthon e la riempirono di adeguate mostrousità: gorgoni, sirene e il Roc, un condor gigantesco che poteva portare un elefante.
Dante collocó la montagna del Purgatorio al centro dell'Antichthon. Nel ventesimo cantodell'InfernoUlisse, sospinto verso sud nel suo folle viaggio, avvista l'isola montagna che sorge dal mare mentre le onde travolgono la sua nave - infin che 'l mare fu sopra noi rinchiuso - distrutta dalla sua passione di voler oltrepassare i confini stabiliti per l'uomo.
La Terra del Fuoco é quindi la terra di Satana, dove le fiamme tremolano come lucciole in una notte d'estate, e nei gironi sempre piú stretti dell'inferno il ghiaccio imprigionale anime dei traditori come cannucce di paglia in un bicchiere di acqua gelata.
Forse é per questo che nessuno sbarcó.
La marea raggiunse i traghetti. Il sole si tuffò dietro una cortina di nuvole, dorandone i contorni, e sprofondó al centro dello stretto. Una luce gialla si diffuse sulle onde mutandone il colore nero oleoso in verde veronese e il bianco degli spruzzi divenne di uno schiumoso verde dorato."

In Patagonia, B. Chatwin











Perito Moreno


Les bronzées font du ski...sur le plus beau glacier du monde!





Ciao sorellamiche!...mi abbandonate qui a El Calafate con questa immagine negli occhi (!!!) e gli ultimi pesos cambiati al mercato blu in tasca :) ...fine della vacanza per voi e per me!..torno al giro.
Grazie di tutto!!
Ah e ricordate che non é mai troppo tardi per raccontare qualcosa su questa paginetta ora un po meno bianca! Bacioni a los tres!

Baci

Luci

3 commentaires:

  1. Magnifiques photos, merci !!!

    Fred.

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  2. Bravissima Anto, sapevamo di poter contare su di te ;).

    Splendide compagne di viaggio per scoprire luoghi unici. Grazieeee

    Giorgia

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  3. Grazie Fred!!
    Gio, l'hai già letto?!?!? Ma che brava! :)) Bacione compagna di viaggio!

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